Architecte reconnu, Jean-Luc a créé son propre cabinet et a toujours montré une
rigueur exceptionnelle dans son travail. Diplômé d'architecture, il a veillé au
respect des engagements professionnels, garantissant la qualité des projets. Sa
réputation l’a amené à devenir Expert Judiciaire auprès de la Cour d'appel de
Besançon, une reconnaissance qui témoigne de son professionnalisme et de son
intégrité.
Jean-Luc était connu pour son humanisme et ses valeurs fondamentales telles que
la probité, l'humilité et la bienveillance. Respectueux des autres, il faisait
preuve d'empathie et de courage face à l'adversité, notamment lors de l’épreuve
douloureuse du décès de son fils Gilles. Sa discrétion et sa pudeur ont marqué
ceux qui l'ont côtoyé. Même face à la maladie de Charcot, il a conservé une
dignité exemplaire, ne se plaignant jamais.
En tant que mari, père et grand-père, Jean-Luc a su incarner des valeurs de
protection et d'amour inconditionnel. Son épouse, Josy, a souligné les qualités
d'exception de cet homme dévoué. Jean-Luc a veillé à offrir à ses enfants une
éducation solide et à transmettre les belles valeurs qu’il pratiquait. En tant
que grand-père de Maxime, il a toujours veillé à son bien-être.
Jean-Luc était également un artiste talentueux, ayant composé plus
de 200 chansons au cours de sa vie, parmi lesquelles "Ce pays, c'est le
mien, il se nomme JURA", une œuvre qui témoigne de son profond attachement
à son département.
Sa carrière de poète, musicien et compositeur a laissé une
empreinte durable. Sa voix, comparée à celle de Jean Ferrat, continue de
résonner dans les mémoires de ceux qui l'ont écouté.
Jean-Luc Grenard laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui
l'ont connu et aimé. Son héritage de valeurs humaines, artistiques et
professionnelles continuera d'inspirer ceux qui ont eu le privilège de croiser
son chemin.
Ses obsèques ont été célébrées le vendredi 9 août à l’église des Cordelliers en
présence de sa famille et de ses nombreux amis venus lui rendre un dernier
hommage.