Elle s’était retirée depuis plusieurs années à la résidence « Clair Jura » à Montain où elle s’est éteinte dimanche 25 septembre, au lendemain de ses 93 ans, entourée de sa famille, après avoir eu une fin de vie très difficile.
 Odile Curau est née le 25 juin 1923  en Saône-et-Loire dans le village de Ratte, dernière d’une fratrie de trois filles et un garçon. Ses parents étant cultivateurs.
 Le parcours d’Odile ne fut pas un long fleuve tranquille. 
A sa naissance, son papa est décédé depuis quelques semaines, malade des suites de la guerre 14-18 où il fut gazé. Sa maman ne peut élever seule ses enfants, aussi Odile est ballottée entre plusieurs membres de la famille. 
Elle a 14 ans lorsqu’elle travaille à l’hôpital de Louhans. 
La Seconde Guerre mondiale arrive, elle part à Vichy, ville dans laquelle elle occupe plusieurs emplois.
 C’est en 1947 qu’elle épouse un cultivateur, Georges Golfier du village voisin de Montagny, de six années son aîné. Douze années plus tard, le couple rejoint Conliège avec ses deux filles, Annie et Sylvette. Le moment venu, ces dernières apporteront de grandes joies à Odile et Georges avec la venue de deux petits-enfants, Jean-François et Elodie,et d'un arrière-petit-enfant, Arnaud.
Odile a eu la grande peine de perdre son mari interrompant une vie paisible que le couple menait dans le village et à travers des marches quasi quotidiennes. 
Elle a été une grand-mère aimante et attentionnée avec ses petits-enfants qu’elle chérissait.