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Conliège. Souvenir français : « Assurer l’entretien des stèles et des tombes »

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Raymond Damidaux, président.  Photo François Tonnerre

L’assemblée générale du Souvenir français de Conliège s’est déroulée, jeudi, à l’Amaryllis. Raymond Damidaux, président, répond à nos questions.
À qui est destinée votre association ?
Toute personne peut adhérer, il suffit qu’elle œuvre pour notre action tournée vers le souvenir et la mémoire. Cela peut se traduire par la conservation de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, veiller à participer à l’entretien de leurs tombes ou encore transmettre le devoir de mémoire.
Comment se porte le Souvenir français ?
L’association fédère 189 adhérents issus des communes de l’ancien canton de Conliège, mais également de Lons-le-Saunier et de son bassin élargi. Elle est représentée dans les manifestations patriotiques de beaucoup de localités. Nous assurons l’entretien et le nettoyage des stèles et des tombes, dont nous avons la charge. Le fleurissement des monuments aux morts intervient à la Toussaint. Nous avons apporté notre concours financier à un voyage à Verdun pour une centaine d’élèves du collège Aristide-Briand de Lons. La sensibilisation des jeunes aux événements passés en termes de conflits est nécessaire, elle est bien perçue pour ceux qui la reçoivent.
Avez-vous un exemple d’intervention ponctuelle entrant dans le rôle du Souvenir français ?
La fille d’un militaire mort pour la France en Indochine, Josiane Benoit, s’est adressée au délégué général du Souvenir français pour une demande d’intervention. Elle concernait Frédéric Verlet, dont la sépulture se trouve à Perrigny. Après étude du dossier, nous avons pris en charge la rénovation de la tombe concernée, la famille nous a accordé un don de 80 euros et Josiane Benoit, qui a des responsabilités au sein des pupilles de la Nation, a adhéré à notre association. Cet exemple n’est pas exhaustif. Nous étudions toutes les demandes qui nous sont présentées et dans la plupart des cas nous faisons notre possible pour répondre favorablement.
http://le-souvenir-francais.fr

Médailles et diplômes au Souvenir Français

 Une partie des médaillés et diplômés du Souvenir Français.  Photo François Tonnerre

Distinctions
Jeudi se déroulait à l’amaryllis l’assemblée générale du Souvenir Français conliégeois placée sous la présidence de Raymond Damidaux, en présence de cent un membres sur cent quatre-vingt-neuf adhérents. À l’issue de ce rassemblement le colonel Antoine Graziani a remis des médailles et des diplômes à onze fidèles membres ayant fait preuve de dévouement envers la structure.
Diplôme d’Honneur de porte-drapeau : Henri Bressand - Perrigny.
Médaille de bronze du Souvenir Français : Alphonse Videlier - Lons-le-Saunier ; Jean-Marie Jamin , Michel Pierre , Henri Bassard - Perrigny ; Robert Girardet , Michel Mercier - Lons-le-Saunier.
Diplôme d’Honneur : Bernadette Gouin - Arbois - Hélène Catala , Éliane Petot - Lons-le-Saunier ; Jean-Pierre Brailly - Perrigny.


Jura Conliège vu du ciel !

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Merci à Emilie Rossignol pour ces belles photos!

Jura Conliège: travaux préparatoires à l 'arrivée de la 4G

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Conliège - L' opération brioches a débuté

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Conliège Opération brioches : 160 foyers visités par les membres du CCAS

L’Opération brioches a débuté, jeudi, pour plusieurs bénévoles du CCAS.
 Plus de 160 foyers vont être visités dans le but de collecterdes fonds destiné à l’Association des parents de l’enfance inadaptée. APEI.

Jura Conliège Une insécurité routière quotidienne

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Deux accidents en deux jours à Conliège : « Une insécurité quotidienne »

Faits-divers. Un poids lourd a fait une embardée en traversant le village ce mercredi midi, et est monté sur un trottoir. Cet accident relance le débat sur le passage des camions dans la vallée de la Vallière. Les élus interpellent le président du conseil départemental.


Après l’accident qui a valu deux fractures du tibia et du front à la secrétaire de mairie de Conliège, mardi après-midi, c’est un poids lourd qui a fait une embardée en traversant le village ce mercredi en milieu de journée.
Plus de 500 camions par jour
Pour les élus de la vallée de la Vallière, la situation n’a que trop duré. « Ce camion, qui descendait à Lons-le-Saunier, est monté sur le trottoir devant la salle des fêtes et a explosé une dalle de pierre entière, commente Roger Rey, maire de la commune. « Une demi-heure plus tôt, les enfants de l’école étaient sur ce trottoir. »

À la fin de la semaine dernière, le premier magistrat, ses homologues de Perrigny et de Revigny, et le président de l’Association de la vallée de la Vallière, Pierre Chavon, ont bouclé un courrier destiné au président du Conseil départemental, lui demandant une entrevue pour faire le point sur les projets de déviation des camions. « J’ai aussi appelé ce mercredi le conseiller départemental », poursuit Roger Rey. « Nous demandons une réunion d’urgence sur place. Il faut absolument sécuriser cette traversée. » 
Le coup de gueule du maire:
" Ca ne peut plus durer!Marre des camions dans la vallee Vallée Vallière qui traversent nos villages de Revigny Conliege Perrigny en polluant et detruisant toutes nos infrastructures sur leur passage.Hier l'accident de Dominique Pernot notre secrétaire de mairie mardi n'a pas été directement provoqué par un camion mais avant de s'engager pour traverser la route pour aller à la pharmacie elle a du laisser passer une file de camions qui ne s’arrête jamais pour laisser passer les piétons et derrière cette file il y avait une voiture qu'elle n'a pas eu le temps de voir . Par le passé 2 personnes y ont déjà laissés leur vie.Aujourd'hui mercredi encore, un poids lourds est sorti de sa route pour rouler sur le trottoir ou des enfants de l'école venaient de passer détruisant une partie du trottoir et bien sur ne s'arrêtant pas.

Voila en 30 secondes le nombre de camions que j'ai pu voir ce soir à Conliege.Je demande à Clément Pernot le président du conseil départemental qui a supprimé le projet de contournement par la côte de Montaigu de venir voir sur place et de prendre les mesures qui s'imposent pour assurer la sécurité de nos habitants.Sinon nous le ferons à sa place.."

Pour Pierre Chavon, également sur les lieux après l’accident : « C’est une insécurité quotidienne, et même s’il y a un peu moins de camions qu’à une époque, il en reste plus de cinq cents par jour qui traversent nos communes. Les arrêtés des maires ne sont pas respectés ».
Après l’abandon par le conseil départemental du projet de voir les poids lourds descendre la Côte de Montaigu, comme le préconisait une étude de la précédente majorité, les attentes sont fortes dans le secteur. Surtout, les élus espèrent qu’aucun drame n’aura lieu avant qu’une solution soit trouvée.

Conliège: Mairie, Helena Sefer assure le remplacement au secrétariat de mairie

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Suite à l'accident de Dominique Pernot notre secrétaire de Mairie qui se remet tout doucement de son choc à l’hôpital de Lons-le-Saunier et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement, c'est madame Helena Sefer, une habitante de Conliège, qui assurera une permanence à la mairie pendant son absence.
 Celle ci qui devait faire un stage au secrétariat de la mairie de Conliège dans le but de reprendre ses activités suite à une période de disponibilité et qui compte une dizaine d'années d’expérience en tant que secrétaire de mairie dans le Doubs sera directement opérationnelle.
Nous lui souhaitons bon courage et bonne adaptation.

Conliège : un gallois pour renforcer l'équipe des employés municipaux!

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Un nouveau stagiaire du CFPPA de Montmorot, M. Aymeric Jones d'origine Galloise (ici avec Pascal Baud) , sera en stage toute l'année à la commune de Conliege ou il sera encadré par Georges Morel pour se perfectionner dans l'apprentissage de  toutes les facettes du métier d'employé municipal.
Bienvenue à lui.

Jura: La position de l' APF du Jura sur le dossier accessibilité ADAP

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A l'occasion d'une rencontre à l' APF avec Pierrette Jallet déléguée départementale et Eric Pracsinore, nous avons évoqué les difficultés entrainées par la mise en place dans les communes et commerces du   projet ADAP (agenda d'accessibilité programmé) qui  prévoit sur les 6 ans à venir les travaux que devront faire les collectivités et commerces pour se mettre en conformité avec la loi.
Ils ont tenu à préciser leur position dans le communiqué suivant:

"Mesdames, Messieurs les élus locaux,

Depuis le printemps dernier plusieurs articles de journaux parus dans la presse et les médias locaux, nous inquiètent ; nous trouvons que le handicap y est stigmatisé et devient la cause de dépenses inconsidérées au niveau des commerçants et des collectivités locales. Nous, Association des Paralysés de France, vivons cette situation de manière douloureuse, ceci ne s’exprime pas par des expressions de colères ou d’indignation mais par une résignation grandissante de nos adhérents, résignation qui confine malheureusement à l’isolement, toujours plus d’isolement…
La loi sur les AD’AP est une loi très administrative que l’APF a combattu avec énergie sur plusieurs points, cette dernière tend à créer des clivages là où il faudrait privilégier le dialogue, la concertation et le bon sens. Les premières lois sur l’accessibilité datent de 1975 ; si les décrets d’application des différentes lois, depuis lors promulguées avaient été réellement appliquées aujourd’hui nous n’en serions pas à devoir, dans l’urgence, répondre à une question de société qui devient insupportable ; l’accessibilité. Car il faut bien entendre que nous sommes face à un vrai problème de société qui dépasse largement le champ du handicap physique, et qui concerne d’une manière générale la perte d’autonomie et l’avancée en âge de la population.
La Délégation APF du Jura ne se laissera pas embarquer dans une opposition inutile, stérile et donc contre-productive avec les collectivités locales et les gestionnaires d’établissement recevant du public, nous nous situons résolument dans une position de dialogue et de pragmatisme. Ainsi nous nous sommes engagés tout au long de l’année 2015 à travailler avec la CCI, dans la rencontre et le conseil aux commerçants pour les aider à appréhender et à répondre au mieux aux exigences des agendas programmés. Pour nous l’enjeu de la proximité est vital et nous serons toujours là pour la défendre, car c’est notre seul espoir de maintien et d’accès à l’autonomie.
La Délégation APF du Jura souhaite pouvoir dialoguer avec vous sur l’ensemble de ces questions car nos intérêts sont communs et en rien opposables :
-          Si vous souhaitez que nous échangions sur vos préoccupations en termes d’accessibilité, nous saurons être votre partenaire
-          Si vous souhaitez organiser une sensibilisation au handicap au sein de votre commune nous pourrons le faire
-          Il nous saurait également possible de vous proposer des formations sur la prise en compte de la perte d’autonomie auprès des professionnels de vos collectivités.
Face à une loi qui offre tous les ingrédients d’une division et d’une opposition des acteurs de l’accessibilité, nous pensons qu’il est possible d’y répondre par une volonté commune du vivre et du être ensemble ! Nous aimerions tellement réussir ce pari avec vous, et démontrer que c’est sur le terrain et dans la rencontre que les problèmes peuvent aussi et surtout se régler.
Délégation APF du Jura
29A Rue des Toupes – 39000 Lons le Saunier
Tel : 03 84 47 12 62 "

Un combat très noble qu'il faut soutenir.


 


Jura Conliège : Un nouveau visage au secrétariat de mairie

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Héléna Sefer en poste provisoire au secrétariat de mairie. Photo François Tonnerre

Conliège
Depuis quelques jours, Héléna Sefer reçoit les Conliégeois et autres visiteurs en tant que secrétaire de mairie. Âgée de 43 ans, originaire de Pontarlier, Héléna Sefer a suivi des études de secrétariat et de droit et a déjà occupé le poste de secrétaire de mairie dans le Doubs.

 Mère d’une fille prénommée Natassia, demeurant dans le village, elle remplace provisoirement Dominique Pernot, titulaire du poste, qui a été victime d’un accident de la circulation le 13 octobre dernier. Dominique Pernot devrait être absente plusieurs semaines.

Conliège: Commémoration du 11 novembre 1914/1918

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Conliège Commémoration du 11 novembre                 

DISCOURS  CEREMONIE  11 NOVEMBRE  2015

Madame et Monsieur les Conseillers Départementaux, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les présidents et représentants des associations des anciens combattants et du souvenir français, Monsieur la Directrice de l'école de Conliège, Mesdames et Messieurs,



« Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique avec ses champs à perte de vue, pleins de betteraves, parsemés de riches fermes et jalonnés de meules de blé. Maintenant c’est le pays de la mort, tous ces champs sont bouleversés, piétinés, les fermes sont brûlées ou en ruines et une autre végétation est née : ce sont les petits monticules surmontés d’une croix ou simplement d’une bouteille renversée dans laquelle on a placé les papiers de celui qui dort là. »
Ces mots sont ceux de Michel Taupiac, dit « François », 29 ans en 1914, fils d’ouvriers agricoles du Tarn-et-Garonne.

J’ai voulu commencer mon propos par l’évocation de cette lettre d’un poilu, témoignage si précieux de ce conflit dont la mémoire nous rassemble aujourd’hui.

Nous sommes réunis pour commémorer la fin des combats et la capitulation de l’Allemagne, symbolisés par la signature de l’Armistice. Ces commémorations sont également l’occasion de rappeler l’honneur et la dignité de tous les soldats morts pour notre pays.
Il y a 100 ans pendant l’année 1915 qualifiée d’année terrible  1915 au cours de laquelle plus de 320 000 combattants français ont perdu la vie lors du « grignotage » du généralissime Joffre.  C’est  7 jeunes Conliégeois de 20 ans qui devaient y laisser leur vie. Ils s’appelaient : Marcel ARTUS, Eugène Roux, Gaston Lacroix Jules Bugnard, Henri Pavat, Henri Berthet louis Lacombe. Au total c’est 23 jeunes de notre village qui devaient mourir au combat.
Mais si nous sommes réunis, c’est bien davantage pour honorer notre devoir de mémoire que pour célébrer une victoire qui, au fil du temps, s’est empreinte d’un goût amer. Comment parler de victoire lorsque l’on dénombre, au lendemain de cette guerre, près de 10 millions de morts, deux fois plus de blessés, quelque 6 millions de mutilés.

Le bilan de la Grande Guerre fut atroce ! C’est qu’en 1914 la guerre avait changé d’échelle. Les progrès de l’industrialisation, qui avaient semblé apporter le bonheur aux hommes,  se retournaient contre eux.


Et tout d’un coup la guerre prenait une figure apocalyptique. Tous nos soldats, partis des villes et des campagnes dans l’enthousiasme de cet été 14 – « la fleur au fusil », comme on l’a dit depuis-, se retrouvaient soudain piégés dans la boue des tranchées, sous la pluie des obus, sous les rafales des mitrailleuses, dans les vapeurs asphyxiantes des gaz moutarde.

Tous les combattants de ce conflit, dont l’année écoulée a marqué le début du centenaire, sont aujourd’hui disparus. La Grande Guerre est passée de la mémoire à l’Histoire.

Cette histoire, Paul Valéry disait qu’elle « donne les clés pour comprendre notre présent et les moyens de penser notre avenir ».  C’est bien le sens de cette commémoration. Chaque 11 Novembre est l’occasion de se souvenir qu’une guerre ne vient jamais par hasard.

Le combat pour la paix n’a rien d’un combat d’arrière-garde. L’engagement des peuples représente au contraire une condition indispensable au maintien de la paix.

Car, en effet, la paix a été signée à Rethondes, et des institutions internationales ont été créées pour garantir le dialogue entre les nations, mais pour autant, les guerres ont continué. Elles ont perduré tout au long du XXème siècle.
 Elles sont multiples aujourd’hui, de la Syrie à l’Irak, de l’Afghanistan à la Somalie, la liste est longue des régions du globe où parlent les armes et où souffrent les peuples.
Et le rejet de l’autre s’étend hélas de plus en plus en Europe et offre ainsi un terreau fertile au racisme et à l’antisémitisme qui a entraîné le conflit que l’on connait. Soyons encore plus vigilants !
Les leçons du passé, nous les tirons chaque année ici même, en nous recueillant au pied du monument aux Morts. Mais surtout, ces leçons, transmettons-les. Par les mots, par l’éducation à nos enfants car ce sont eux qui auront demain la responsabilité de notre héritage.
Car comme le disait le Maréchal Ferdinand Joffre :
 « Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». 


Transmettons à nos enfants les valeurs de la paix. Souvenons-nous que l’expérience de la vie aide un homme à se bâtir et que l’expérience de l’histoire aide un peuple à se construire.

Restons vigilants et transmettons notre histoire.

Vive la paix, vive la République, vive la France !

                                                                 
                                                                 Le Maire

                                                                  Roger REY


Jura Conliège: Hommage aux victimes des attentats du vendredi 13 novembre à Paris

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 Cérémonie émouvante ce midi sur la place de Conliège en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

 Les habitants de Conliège sont venus nombreux ainsi que les élèves à la sortie de l'école pour témoigner de notre désir de continuer à vivre ensemble .Merci à eux ainsi qu'à la Fanfare Conliégeoise qui a su se mobiliser rapidement.

 

Conliège. La commune se rassemble après les attentats

Les habitants étaient nombreux à se réunir.  Photo François Tonnerre
Les habitants étaient nombreux à se réunir.  Photo François Tonnerre
Le maire avait appelé les élus, le personnel, les Conliégeois à se rassembler lundi à 12 heures devant le monument aux morts et une centaine de personnes ont répondu présent. « Une page nouvelle s’est ouverte ce vendredi 13 novembre dans la guerre contre le terrorisme. Ces jeunes ont été tués parce qu’ils vivaient en liberté en allant au spectacle, au restaurant, au stade. Continuons à vivre ensemble, continuons à respecter les valeurs de la République », a énoncé le maire.

 

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Conliège : Discours du lundi 16 novembre 2015                   

En hommage aux victimes des attentats terroristes du vendredi 13 novembre à Paris 

Mesdames et Messieurs,

 Nous sommes réunis à nouveau aujourd’hui devant le monument aux morts comme nous l’étions il y a quelques jours pour la cérémonie du 11 novembre. Je ne pensais pas vous retrouver ici pour une autre cérémonie aussi poignante.


Nous sommes rassemblés ce matin conformément à un décret du Président de la République, qui a décidé que les dimanche 15 novembre, lundi 16 novembre et mardi 17 novembre 2015 seront jours de deuil national afin de rendre hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.
. Ce décret précise :

« Vous veillerez  à organiser lundi 16 novembre prochain, à 12 heures, un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s'associer à cet hommage. L'ensemble de nos concitoyens doit pouvoir se joindre à cet hommage.

Enfin, les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments et édifices publics jusqu'au mardi 17 novembre inclus.

Le temps n’est pas à la polémique mais à l’unité nationale et au recueillement. Une page nouvelle s’est ouverte ce vendredi 13 novembre dans la guerre contre le terrorisme.
En effet ces jeunes qui ont été tués l’ont été non pas par ce qu’ils défendaient certaines idées comme pour Charlie Hebdo mais tout simplement par ce qu’ils vivaient en liberté en allant au spectacle, au restaurant, au stade. 

Il faut donc continuer à vivre ensemble et à rester unis sans faire d’amalgame et continuer à respecter et défendre les valeurs de la République : Liberté, égalité, Fraternité.
                                                           Le Maire
                                                           Roger Rey

Jura Conliège. Les conscrits des années 46, 47, 48 se retrouvent autour d’un repas

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Ils sont nés en 46, 47, 48.

Retrouvailles
Ils sont venus de la capitale du Jura, de celle des gaules, de Mouchard et intra-muros, les conscrits des classes 66, 67, 68 pour passer, samedi, un moment gastronomique et convivial à la salle des fêtes et se rappeler les bons moments de leur jeunesse!
 L’Etable gourmande avait préparé le repas, la journée ayant été mise en place par les locales Colette Guillemaut et Nelly Pirat. Ce rassemblement se déroule depuis de nombreuses années à la même époque et les participants sont encore en 2015 dans la soixantaine, même si au compteur les chiffres s’amplifient 69 ans, 68 ans, 67 ans.


 Ces conscrits appartiennent à des années de naissances n'ayant ps connu la guerre et ayant vu en 1946, la naissance de la IVe République, le début de la guerre d’Indochine ; en 1947, Jean Robic remporte le tour de France, la Palestine est partagée en deux états arabe et juif, Vincent Auriol devient président de la République ; en 1948, dévaluation du franc de 80 %, ouverture du premier libre-service, le boxeur Marcel Cerdan devient champion du monde des poids moyens…

Jura Conliège. Une musique traditionnelle suédoise enchanteresse

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Josefina et Jonas donnent des concerts dans le monde entier. 

Conliège était vendredi soir sur la route des deux musiciens suédois, Jonas Akerlund et Josefina Paulson, qui se rendaient à Saint-Claude aux rencontres des métiers d’art, accompagné de Jean-Claude Condi, luthier à Mirecourt (Vosges), qui exposait à Saint-Claude.

 Les deux musiciens, munis de leurs instruments (violon, kardingfele, guitare, viole d’amour, cornemuse suédoise, nyckelharpas) sont ancrés dans deux traditions, parlent deux dialectes différents. Toutefois, tout les réunis dans un langage commun, celui de la musique.

 Celui-ci est fait de rêve, de poésie, de belles émotions que Jonas et Josefina ont partagé avec un public sublimé, enchanté ne donnant aucune réserve à ses applaudissements nourris tout au long du spectacle. Antoinette Mercier et l’association « Conliège en musique » sont ravies de leur choix de ces deux musiciens. Jonas a 43 ans, Josefina en a 31, ils jouent ensemble depuis plus de trois ans.

 Ils expliquent : « Nous avons déjà présenté des concerts en Allemagne, au Japon, en Angleterre et plusieurs fois en France pays où nous animons également des stages de formation à la musique suédoise ».
Une soirée qui restera marquée dans nos mémoires car dans le même temps à Paris se déroulaient les événements tragiques que l'on sait.

Jura Conliège : la bergerie de l'ermitage de Conliège détruit (volontairement?) par un incendie

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Vers 22h 30 ce samedi 21 novembre 2015 , les habitants de Conliège ont pu depuis le village apercevoir des flammes venant de la direction de l'ermitage.
En fait ce n'était pas l'ermitage qui brûlait mais la bergerie contiguë qui sert de refuge aux promeneurs et randonneurs.
Les pompiers rapidement sur les lieux  avec la gendarmerie n'ont rien pu faire compte tenu de la distance trop importante de la borne d'incendie la plus proche. Ils ont du comme nous, constater les dégâts et  sécuriser les lieux grâce aux sapeurs pompiers de Publy qui vont assurer une surveillance toute la nuit.
Anne Laure Negro reporter sport du progrès était présente ainsi que Patrick Verguet le président  de l association de l'ermitage qui était dégouté et désolé mais fermement décidé à tout reconstruire!
Une quasi certitude: cet incendie n'est pas accidentel , en témoigne la tentative de mise à feu de la porte de la chapelle de l'ermitage très visible sur cette photo encore en feu quand je suis arrivé sur les lieux.
Je compte sur tous les bénévoles et les amoureux de l'ermitage pour lancer rapidement une souscription pour remettre en état ce magnifique bâtiment véritable témoin de l'histoire de Conliège.

Jura Conliège Incendie criminel à l' Ermitage ? déclaration du président de l'association

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Message de Patrick Verguet président de l'association de l'ermitage présent sur les lieux qui a tenu à s'exprimer sur cette tentative d'incendie de l' Ermitage:
"Chers amis de l'Ermitage
Je me préparais à vous envoyer le compte-rendu de l'assemblée générale mais je me dois de vous relater un évènement qui met à bas des heures de travail de bénévoles et surtout provoque un sentiment d'écœurement.
En effet, un incendie s'est déclaré à la bergerie samedi 21 novembre aux environs de 22h30, les pompiers prévenus par les habitants de Conliège se sont rendus sur place mais n'ont pu intervenir du fait de la non accessibilité des lieux, ils ont sécurisé le site le temps que le brasier s'apaise et ne laisse qu'une quasi ruine. Il reste les murs porteurs et la dalle de l'étage.
Monsieur Rey, maire de Conliège et les gendarmes ainsi que la presse (le Progrès) étaient sur place.
J'ai dit écœurement car nous avons constaté une tentative d'intrusion dans la chapelle par sa porte principale non munie de verrou mais de deux loquets intérieurs; par je ne sais quel moyen, chalumeau à gaz peut-être, une partie à proximité de la serrure était brûlée, certainement afin de pouvoir atteindre les loquets , la porte brûlait encore à notre arrivée mais l'intrusion n'a pu se faire du fait de l'arrivée des pompiers. Heureusement, car je ne sais pas quelles étaient les intentions du ou des vandales.
De ce fait, la chapelle est heureusement sauve, mais pour combien de temps?
J'attends les conclusions de la gendarmerie mais cet incendie semble bien criminel. Nous avions constaté ces derniers temps quelques mauvaises actions: réservoir d'eau vidé, corde de la cloche volée, puis coupée un mois après son remplacement, donc remplacée de nouveau ce jeudi 19 novembre par mes soins et je la retrouve ce matin enroulée autour de la poulie afin de ne pouvoir l'actionner.
Un habitant serait-il excédé par le tintement de la cloche? Il n'y a peut-être pas de lien entre ces actions mais on peut le supposer.
Je suis retourné ce matin à 6h pour renforcer la porte de la chapelle, ainsi le bâtiment principal de l'Ermitage est fermé et à priori sécurisé, mais que faire de plus face à des actions de vandalisme de ce genre?
Je pense réunir le conseil d'administration dans la semaine quant j'aurai fait le dépôt de plainte et la déclaration à notre assurance.
Nous devrons certainement retourner sur place pour une corvée de déblaiement et là, ce sera vraiment une corvée!
Je vous tiens au courant et je compte sur vous pour la continuité de notre engagement pour l'Ermitage.
Patrick Verguet


Jura Conliège Après l'incendie criminel à l'Ermitage l'heure est à la sécurisation et à la prévention

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Reste à se poser la question qui et pourquoi? 
Vastes questions qui ne trouvera sans doute de réponse.

Cet acte est sans doute le fait d'individus décérébrés et asociaux qui ne se rendent même pas compte de la gravité de leurs actes.Il a peu certaines personnes se sont permis de couper 7 sapins de 70 cm de circonférence  et des hêtres dans notre forêt communale pour confectionner un toboggan pour faire du VTT  d'autres ou les mêmes nous ont volé puis coupé la corde qui actionne la cloche . Comment expliquer ces comportements et surtout comment s'en prémunir?

Il nous faudra ensemble réfléchir à ce sujet et mettre en place les solutions les plus adaptées!
En attendant il faut penser à l'avenir et à la reconstruction possible ou non de ce bâtiment.

Seule une étude de spécialiste nous permettra de le savoir.
Je sais pouvoir compter sur Patrick VERGUET  pour mener ce combat et il aura tout le soutien de la municipalité.

Jura Conliège :des questions après l'incendie de l'Ermitage de Conliège

Jura Conliège : les travaux d'isolation du préau de l'école prennent forme

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Petit à petit les travaux d’isolation du préau de l'école prennent forme, pour le plaisir et le confort des enfants de l'école de Conliege.

 Bravo à Georges Morel et Pascal Baud et leurs stagiaire et apprenti qui ont réalisé tous les travaux.

Jura Conliège:Assemblée Générale du club des jeudis récréatifs

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L'assemblée Générale du club des jeudis récréatifs de Conliege s'est tenue ce jour jeudi 26 novembre à la salle des pompes .
 
Chantal Roussel a été réélue présidente.Bravo à elle pour son dynamisme et sa créativité.

Conliège Ermitage La bergerie détruite par un incendie sera reconstruite à l’identique

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Les bénévoles devant les murs de la bergerie incendiée. Photo François TONNERRE

L’espoir et le courage ont pris le dessus chez les bénévoles de l’association l’Ermitage.


Après l’incrédulité ressentie par les bénévoles de l’association l’Ermitage devant l’acte criminel perpétué sur le site inscrit sur la liste complémentaire du patrimoine historique, l’espoir a été apporté par l’expert des assurances qui a rassuré le président Patrick Verguet en lui indiquant que le bâtiment serait reconstruit à l’identique.
Vingt ans de travaux anéantis
Le courage, les bénévoles en ont fait preuve durant les vingt dernières années parallèlement à l’intervention de plusieurs branches de l’artisanat.
Acheté en 1997, l’édifice a bénéficié de travaux de restauration et de sauvegarde. Le toit en lave de la chapelle a été entièrement refait. Puis les portes, fenêtres, murs de soutien et les esplanades ont été remis en état. La bergerie a été tout d’abord mise hors d’eau par des tôles puis le toit a été restauré par la pose d’une nouvelle charpente avec couverture en petites tuiles. Ont été posés des fenêtres, des portes, un escalier intérieur, des panneaux d’affichage.
Le conseil d’administration a pris acte de la conclusion des assurances. Il réfléchit à mieux sécuriser le site et à la création d’une réserve d’eau permettant de lutter contre l’incendie. L’animation « Les 20 ans de l’Ermitage », prévue le 24 avril 2016, est reportée en 2017 pour « Les 20 ans de la renaissance de l’Ermitage ». Tous les animateurs de l’association étaient réunis samedi matin sur le site pour montrer leur détermination à défier le ou les auteurs du sabordement et proclamer
 « Sauvez notre héritage, rendez-nous notre Ermitage ».
Contact : un appel aux dons est lancé. Par envoi de chèques : M. F. Germain, 15, impasse du Puits, 39570 Briod.
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